L’Aviron

L’aviron est un sport de vitesse et de glisse dans de longs bateaux effilés en fibre de carbone, en bois ou en matériaux composites. Le rameur est assis au-dessus du niveau de l’eau sur un siège roulant (une coulisse) et tourne le dos au sens d’avancement du bateau. Les avirons (les « rames ») servent à propulser l’embarcation, qui ne porte pas de nom générique. Selon les types d’embarcation, le rameur utilise :
• un aviron unique dit de pointe (longueur totale de 3,5 m à 4 m)
• ou deux avirons dits de couple (environ 3 m de long chacun).
Les bateaux de compétition portent le nom d’outrigger, qui fait référence au fait que les avirons sont fixés à des portants, armatures extérieures à la coque, par opposition aux yoles où la dame de nage qui fixe l’aviron est sur la coque. Des yolettes sont apparues pour l’initiation et la randonnée, plus larges donc plus stables que les outriggers mais plus légères que les yoles. Les bateaux de course sont longs et étroits pour réduire la résistance de l’eau. Par exemple, la coque d’un huit mesure de l’ordre de 18 m de long pour seulement 55 cm de largeur maximum. La forme de ces bateaux les rend donc instables et susceptibles de se retourner. Le rameur doit être capable d’équilibrer le bateau tout en trouvant un appui dans l’eau le plus puissant possible.
Ce sport peut être pratiqué sur une rivière ou un lac. Les vagues ne permettent normalement pas d’utiliser les embarcations aux normes olympiques sur la mer ou l’océan mais sont possibles par des yoles et yolettes (voir plus bas : aviron de mer).
Selon le type de bateau et de compétition, les équipages comportent ou non un barreur ou une barreuse.
L’aviron est un sport très exigeant. La distance de course standard de 2000 mètres est suffisamment longue pour comporter une phase importante d’endurance, mais suffisamment courte (les temps de parcours varient entre 5 min 20 s et 8 min 00 s) pour ressembler à un sprint. Les athlètes doivent donc avoir d’importantes capacités à la fois en anaérobie et en aérobie. La plupart des muscles du corps (jambes, bras, dos) sont sollicités au maximum. De plus, le coup d’aviron compresse les poumons des rameurs pendant la phase de propulsion. Ils doivent donc adapter leur rythme de respiration à la cadence de coups d’aviron, à la différence de beaucoup d’autres sports, comme le cyclisme par exemple, où les compétiteurs peuvent respirer librement.
Le manque relatif de couverture médiatique de l’aviron lui a permis de conserver une atmosphère rigoureuse. De longues heures d’entraînement quotidiennes, quelles que soient les conditions climatiques, ainsi qu’une forte discipline individuelle et au sein de l’équipe sont indispensables, la seule récompense de tous ces efforts étant l’appartenance au haut niveau de la communauté aviron. L’implication intense et désintéressée des rameurs de haut niveau dans leur sport est souvent considérée comme exemplaire.


La technique ( Le coup d’aviron )

Le geste du rameur est très technique, tantôt en finesse, tantôt en force; de son exécution parfaite dépend la glisse de la coque. Un rameur qui se révèle être un bon technicien est ainsi en mesure de battre, sur l’eau, des rameurs physiquement plus forts. Le but recherché par le rameur est de faire profiter à la coque de toute sa force de propulsion, sans pour autant la ralentir. Il est donc nécessaire de toujours rechercher les mouvements favorables à la glisse de la coque. Une telle fluidité est très difficile à apprendre (le débutant à l’aviron en conviendra), car le mouvement est complexe.
Il existe deux différentes phases dans le coup d’aviron.
• La «propulsion», lorsque le/les avirons (ou pelles) sont en appui dans l’eau, que le rameur tend les jambes et ramène les bras vers le tronc pour déplacer la coque sur l’eau. Cette phase est rapide et puissante, les muscles sont en tension, les cuisses propulsant vigoureusement tandis que les bras et le dos restent gainés pour transmettre efficacement la force ainsi fournie jusqu’aux pelles appuyées dans l’eau.
• Le «retour», où les pelles sont sorties de l’eau, et où le rameur tend les bras, replace le tronc et replie les jambes afin de revenir en position pour commencer une nouvelle propulsion. Le retour est plus lent que la propulsion pour laisser glisser un maximum la coque sans la freiner et reprendre son souffle.
Ces phases sont alternées grâce à des mouvements de transition. Plus les transitions sont souples et rapides, plus le mouvement général gagne en fluidité, la fluidité étant la clef de la glisse du bateau.
• Entre la propulsion et le retour, intervient le «renvoi de bras» (en position «bras-corps»), où le rameur tend rapidement et habilement les bras et le tronc vers l’avant, afin de faire réagir la coque dans le bon sens.
• Entre le retour et la propulsion, où le rameur s’emploie à effectuer une «attaque» rapide, nette et précise, afin de poser ses pelles en appui dans l’eau sans pour autant perturber l’avancée du bateau.
En somme deux mots décrivent le coup d’aviron : propulsion : jambes corps bras ; retour : bras corps jambes.


Histoire

Les bateaux à l’aviron sont utilisés depuis des siècles mais il n’y a que très peu de mentions de courses d’aviron avant le XVIIIe siècle. Une inscription funéraire datant de 1400 avant J.-C. vante les qualités de rameur d’Aménophis II. Dans L’Énéide, Virgile mentionne la première course d’aviron, organisée par Énée pour les funérailles de son père. Au XIIIe siècle, des festivals vénitiens, appelés regata comprenaient des courses d’aviron.

Arrivée de la Doggett’s Coat and Badge. Peinture de Thomas Rowlandson.
Les premières courses modernes d’aviron ont eu lieu dans la seconde moitié du XVIIIe siècle entre les rameurs professionnels qui opéraient en tant que taxis sur la Tamise à Londres. Des prix étaient régulièrement remis par la London Guilds and Livery Companies ou par des riches propriétaires du bord de la rivière. Au cours du XIXe siècle, l’aviron est devenu un sport amateur très populaire et ces courses attiraient des centaines voire des milliers de spectateurs. La plus ancienne course toujours existante, la Doggett’s Coat and Badge (en), a été organisée pour la première fois en 1715 et est toujours courue entre le London Bridge et Chelsea
Des compétitions entre professionnels se sont également développées en Angleterre au cours du XIXe siècle, particulièrement sur la Tyne. En Amérique, les plus anciennes courses remontent à 1756 à New York.
Les compétitions amateurs ont débuté vers la fin du XVIIIe siècle en Angleterre. Il existe peu de documents d’époque mais le Monarch Boat Club d’Eton College et l’Isis Club de Westminster School existaient déjà en 1790. Le Star Club et l’Arrow Club de Londres existaient également déjà avant 1800. À l’université d’Oxford, les courses de Bumps ont été organisées pour la première fois en 1815 lorsque les clubs d’aviron de Brasenose College et Jesus College ont organisé leur première course annuelle4 tandis qu’à l’université de Cambridge, les premières courses remontent à 18275. Brasenose a remporté la première course Head of the River de l’université d’Oxford et prétend être le plus ancien club d’aviron au monde. La course annuelle entre Cambridge et Oxford a eu lieu pour la première fois en 1829 et l’intérêt suscité par cette rivalité à permis à l’aviron universitaire de se développer.
Fondé en 1818, Leander Club est officiellement le plus ancien club d’aviron au monde. Le second plus ancien est Der Hamburger und Germania Ruder Club, créé en 1836. En France, le premier club est né en 1838 sous le nom de la Société des Régates du Havre, devenu la Société Havraise de l’Aviron en 1890. Au cours du XIXe siècle, tout comme en Angleterre, des compétitions entre professionnels sont devenues très populaires aux États-Unis et ont commencé à attirer des foules impressionnantes. Le club d’aviron de Détroit a été créé en 1839 et est le plus ancien club du pays. En 1843, le premier club d’aviron universitaire a été créé à l’université Yale. La course Harvard-Yale est la plus ancienne compétition universitaire aux États-Unis, courues tous les ans depuis 1852.
En France, les compétitions sont dites «à virage» et, dès 1834, regroupent les équipages de canotiers dont Le Six du Prince de Joinville, et plus tard, l’Eva, la Véléda, Le Duc de Framboisie ou La Sorcière des Eaux. Ces équipages voyaient leurs exploits relatés dans la presse et faisaient l’objet de paris.
De vives dissensions entre les «canotiers à canotière» et les «canotiers sérieux» — les amateurs et les professionnels — amènent la Société des Régates Parisiennes — aujourd’hui le Rowing Club de Paris — à édicter le premier code des courses, et à imposer la course en ligne avec des outriggers. Ce code donnera naissance, en 1853, aux Championnats de la Seine, dotés du Prix du Président de la République Française, qui sont toujours courus. Ce championnat servira de modèle aux régates en ligne du XXe siècle.


La FISA

Fédération internationale des sociétés d’aviron.
L’aviron moderne est régi par la Fédération internationale des sociétés d’aviron (FISA), fondée à Turin le 25 juin 1892 par des représentants de la France, la Suisse, la Belgique, l’Adriatica. La FISA est la plus ancienne fédération au sein du mouvement olympique. Depuis 1922, son siège est établi à Lausanne, en Suisse.
Elle a organisé les premiers championnats d’Europe d’aviron en 1893 et les championnats du monde depuis 1962. L’aviron est un sport olympique depuis 1896 (La régate prévue le 1er avril a été d’abord reportée puis annulée pour cause de tempête lors des premiers Jeux olympiques en 1896).

Les huit types de bateaux reconnus par la FISA

Nomenclature Nom usuel

8+ Huit de pointe avec barreur

4+ Quatre de pointe avec barreur

4- Quatre de pointe sans barreur

2- Deux de pointe sans barreur ou pair-oar en anglais

2+ Deux de pointe avec barreur

4x Quatre de couple

2x Deux de couple ou double

1x Skiff

La nomenclature suivante est souvent utilisée pour indiquer le type de bateau.
Un préfixe H ou F indique le sexe des participant(e)s. Lors de régates nationales on retrouve ensuite la catégorie du rameur, « M » pour minime, « C » pour cadet(te), « J » pour junior(e) « S » pour senior(e) et enfin « V » pour vétérant(e). Ce préfixe est suivi du nombre de rameurs (1, 2, 4 ou 8). Ensuite, la lettre « X » symbolise un bateau armé (équipé) en couple (deux avirons par rameur). Son absence signifie que le bateau est armé en pointe (un aviron par rameur).
Enfin, le signe « + » signale un bateau avec barreur tandis que « – » désigne un bateau sans barreur. Les bateaux de couple étant généralement sans barreur, ils ne sont jamais suivis de « – » mais sont suivis de « + » lorsqu’ils sont barrés.
Exemples :
• HS8+ = huit de pointe senior homme avec barreur.
• FJ4- = quatre de pointe junior femme sans barreur.
• HC2X = deux de couple cadet homme.
• HM1X = skiff minime homme.
• FM4X+ = quatre de couple minime femme avec barreur.
Il existe de nombreux types de compétitions (appelées aussi régates) en aviron.


Aviron de compétition sportive

Courses en ligne

Les courses en ligne ont lieu au printemps ou en été. La distance olympique, utilisée aussi dans la plupart des courses en ligne nationales est de 2 000 m mais il existe aussi, pour les seniors, des sprints qui ont lieu sur 500 m depuis 2013 car selon la fédération française d’aviron cela apporte plus de spectacle (avant les courses en sprint avaient lieu sur 1000 m). Les distances sont adaptées aux catégories : 1 000 m pour les minimes, 1 500 m pour les cadets et enfin 2 000 m pour les juniors et seniors. Toutes ces courses sont dans le domaine de la résistance (effort intense sur des durées de quelques minutes) : elles font intervenir de manière importante (voire prédominante) la filière anaérobie lactique.
Les bateaux sont alignés à l’arrêt au niveau de la ligne de départ dans des lignes d’eau délimitées par des bouées. Lors des évènements importants, les bateaux sont tenus, au départ, soit par des personnes (les teneurs) soit par un sabot (mâchoire qui serre la coque). Ils démarrent au signal visuel de l’arbitre ou des feux de départ. Le gagnant est le bateau qui passe la ligne d’arrivée en premier.

Têtes de rivières

Une tête de rivière (head race en anglais) est un autre type de compétition, organisée plutôt entre la fin de l’automne et le début du printemps (selon les conditions locales). Il s’agit de courses contre la montre, les équipages s’élançant les uns après les autres suivant des intervalles fixes (15 s à 1 min). Les distances à parcourir varient de 2.000 m à 12.000 m.
Exemples de têtes de rivières :
• Head of the Charles à Boston aux É.-U. en octobre
• Head of the River Race sur la Tamise à Londres en mars
• Tête de rivière de Cazaubon, sur le lac de l’UBY de Cazaubon en France, où s’effectue partiellement la sélection des rameurs de l’équipe de France d’aviron.
• La Tête de Rivière courue le 1er mai sur la Marne sur 3 600 m entre l’île d’Amour au Perreux et le pont Joinville.
• La TRI (tête de rivière internationale), course de 6km se tenant en Mars à Seneffe (Belgique) dont la 45e édition a lieu en 2019

Championnats du monde et Jeux olympiques

Au niveau mondial, les courses en couple comportent des :
• quatre de couple (4 rameurs) > 4X
• deux de couple (ou doubles) (2 rameurs) > 2X
• skiffs (1 rameur) > 1X
et les courses en pointe s’effectuent en :
• huit avec barreur (ou huit) > 8+
• deux avec barreur (ou deux barré) (discipline non-olympique) > 2+
• quatre sans barreur (ou quatre sans) > 4-
• deux sans barreur (ou pair-oar) > 2-
Pour participer à une compétition « de basse » en couple il faut être minime ou plus. Pour la pointe il faut être cadet. Le 8 de couple est uniquement réservé aux minimes pour une question de force.)
À la fin de chaque année, la Fédération Internationale des Sociétés d’Aviron (FISA) accueille les Championnats du monde d’aviron, dont les rameurs internationaux disputent pour le titre global dans vingt-deux catégories différentes. Plus prestigieux les jeux olympiques se déroulent seulement une fois tous les quatre ans. L’aviron masculin est sport olympique depuis plus d’un siècle mais l’aviron féminin a une histoire plus courte et plus récente, commençant en 1976 aux jeux olympiques de Montréal, Québec. En 2012, les compétitions d’aviron ont été organisées sur le lac Dorney à 45 kilomètres de Londres. Le pays qui a gagné le plus grand nombre de médailles cette année-là fut la Grande-Bretagne avec neuf médailles, dont quatre d’or.

Championnats universitaires

En parallèle à l’aviron civil, s’est développé l’aviron dit universitaire. Les événements les plus connus de l’aviron universitaire étant :
• le duel Oxford-Cambridge sur la Tamise en Angleterre
• le duel Harvard-Yale aux États-Unis
• le duel Keio-Waseda au Japon
Un Championnat du monde universitaire est organisé chaque année par la FISU.
Catégories de poids
Il existe deux catégories de poids :
• poids légers : hommes en dessous de 72,5 kg avec moyenne des rameurs du bateau inférieure à 70 kg (sauf pour le skiff) et femmes en dessous de 59 kg avec moyenne des rameuses du bateau inférieure à 57 kg (sauf pour le skiff)
• toutes catégories : pas de contraintes de poids
La distance de course est de 2 000 m.
Les quatre barrés et les deux barrés ne font plus partie des catégories olympiques. On dit que cette décision a été prise pour « faire de la place » aux catégories poids légers. Comme ces bateaux ont été supprimés aux Jeux olympiques, les rameurs ont tendance à délaisser ces épreuves également lors des Championnats du monde.
La distance parcourue en minimes et vétérans est de 1 000 m. La distance parcourue en cadets est de 1 500 m. La distance parcourue en junior et sénior est de 2 000 m.

Aviron de mer

Les bateaux d’aviron de mer doivent être plus robustes que les bateaux de rivière afin de résister aux vagues. Ils sont donc en général plus larges, plus massifs et plus lourds que leurs homologues d’eau douce.
En Bretagne et dans le Sud-Est de la France, les bateaux fréquemment utilisés sont :
• des yolettes à six rameurs (en pointe) et un barreur. Ces yoles sont nommées D’ABOVILLE
• des yolettes à quatre rameurs, en couple ou en pointe, généralement barrés.
• des doubles à deux rameurs (en couple), c’est la navigation dite « marinière ».
• des skiff à un rameur sans barreur. Le rameur a deux avirons. C’est la navigation dite « marinière ».
Les clubs d’aviron de mer français se rencontrent dans diverses compétitions comme les championnats de France d’aviron de mer.
À l’instar des bateaux d’aviron de rivière (à sièges roulants), les bateaux d’aviron de mer deviennent de plus en plus sophistiqués et sont maintenant construits généralement en fibre de carbone. De plus, d’autres idées d’optimisation comme les portants mobiles, interdits pour les compétitions officielles de rivière, sont testées et développées.
Depuis 1981 et la traversée de l’Atlantique par Gérard d’Aboville en solitaire à la rame, plusieurs rameurs ont tenté et réussi ce genre d’exploit à bord de canots insubmersibles et habitables, créant ainsi un renouveau de cette forme d’aviron.

Aviron de loisirs

Pour compléter le paysage très riche des régates d’aviron en rivière et en mer, on trouve des rencontres où l’aspect compétition passe au second plan : les régates dites loisirs ou randonnées. Elles rassemblent des pratiquants expérimentés ou pas, jeunes ou moins jeunes, et ont pour vocation de développer des relations conviviales entre les participants, de faire découvrir des plans d’eau exceptionnels tels que le grand canal de Venise, le Danube ou encore le Canal du Midi.


Équipement

Bateau

Les bateaux et les pelles sont conçus selon les standards préconisés par la FISA (Fédération internationale des sociétés d’aviron).
Autrefois conçus en bois léger, les bateaux sont désormais conçus en kevlar, fibre de verre ou de carbone. Certains skiffs (embarcation à une place) peuvent descendre jusqu’à 12 kg, mais le règlement impose un poids de 14 kg minimum. On distingue, la coque, les portants, et les pelles qui composent l’armement du bateau.
Les principaux constructeurs rencontrés en compétitions internationales sont Kanghua, Empacher, Filippi, Stämpfli, Hudson, Salani, Douglas, Vespoli, BBG, WinTech et Vega pour les bateaux, Concept2, Croker, Drakkar pour les pelles (ou avirons). Les modèles de bateaux se distinguent par leur nombre d’équipiers, leur finesse ou leur matière : Skiffy, Skiff, Canoë Français, Double de couple ou de pointe, 4 avec ou sans barreur de couple ou de pointe, 8 avec barreur armé en pointe et exceptionnellement en couple, lors de matchs entre club.

Rame

Également appelée pelle ou aviron, c’est l’élément avec lequel le rameur va déplacer son bateau. Suivant qu’il rame en pointe ou en couple, il se sert d’une ou de deux pelles. Au départ en bois, les pelles sont maintenant réalisées en fibre de carbone, ce qui les rend plus rigides et surtout plus légères. Il existe deux types de pelles : les pelles dites Mâcon, à palette de forme symétrique par rapport au manche, et les pelles dites hachoirs, avec une plus grande surface en dessous du manche qu’au-dessus. Ces avirons offrent un meilleur appui sur l’eau. Chez nous, dans les compétitions, les pelles hachoirs sont interdites pour la catégorie minime car leur meilleur appui nécessite plus de force. Les rames peuvent être réglées pour être adaptées à la morphologie et à la force des rameurs en modifiant leur longueur ou le levier, donc le rapport de force

Ergomètre

Les ergomètres sont des appareils permettant de simuler le mouvement de l’aviron. Munis de compteurs électroniques, ils estiment les dépenses énergétiques du rameur ainsi que la distance (virtuelle) qu’il parcourt. Ces appareils, très utilisés par les rameurs en complément des sorties sur l’eau et de la musculation générale, permettent aussi d’organiser des compétitions en salle.


L’aviron au cinéma

• Champions de France, film français réalisé par Willy Rozier avec Maurice Maillot, sorti en 1938
• Les Régates de San Francisco, film réalisé par Claude Autant-Lara, sorti en 1960.
• Oxford Blues, film américain réalisé par Robert Borris, sorti en 1984.
• The boy in blue, film américain réalisé par Charles Jarrott avec Nicolas Cage et Christopher Plummer, sorti en 1986.
• True Blue, film américain réalisé par Ferdinand Fairfax, sorti en 1996.
• Give It All (Ganbatte ikimasshoi), film japonais réalisé par Itsumichi Isomura, sorti en 1998.
• Daddy Who?, film américain réalisé par Frederic Golchan, sorti en 1999.
• La régate, film belgo-français (drame) de Bernard Bellefroid, avec Joffrey Verbruggen, Thierry Hancisse, Sergi López. Tourné sur différents plan d’eau en Belgique. Sorti en février 2010.


Fédération royale belge d’aviron (FRBA)

La Fédération royale belge d’aviron (FRBA) est une ASBL dont l’objectif est de promouvoir et de développer la pratique de l’aviron en Belgique. Elle a été créée en 1887, et est membre de la FISA.
Rôles de la FRBA
Organisation
Les objectifs de la FRBA sont de promouvoir et de développer la pratique de l’aviron en Belgique. Elle est également responsable des sélections nationales pour les compétitions internationales telles que les Championnats du Monde notamment.
Compétitions
La FRBA organise, en partenariat avec des clubs, les Championnats de Belgique.
Championnats de Belgique bateaux courts
Ces championnats ont traditionnellement lieu en avril à Hazewinkel. Ils sont organisés depuis 2013 par le ARV, TRT et RARC/KAWV.
Championnats de Belgique bateaux longs
Ces championnats ont traditionnellement lieu en septembre à Hazewinkel. Ils seront organisés par le RSNB.
Coupes de Belgique
Les Coupes de Belgique se disputent principalement pour des catégories non présentes lors des Championnats de Belgique, telles que les disciplines pour les juniors de moins de 16 ans, ou encore les courses en slalom.
À l’inverse des Championnats de Belgique, plusieurs courses du calendrier belge sont prises en compte pour la désignation du club vainqueur, un système de points permettant de récompenser les meilleures équipes
La Ligue Francophone d’Aviron Asbl (LFA) est une des deux Ligues communautaires de la Fédération Royale Belge d’Aviron et elle est reconnue par la Communauté française. Elle est composée de 13 Clubs : 4 à Bruxelles, 4 à Liège, 2 en Province de Hainaut et 3 en Province de Namur. Un grand nombre de ces Clubs sont plus que centenaires, le plus ancien est un club liégeois fondé en 1860.